Plaidoyer & influence
La puissance de la voix collective
Chez Ideal Citoyens, nous croyons fermement en la puissance de la voix collective pour influencer les politiques publiques et renforcer notre démocratie. Notre mission de plaidoyer repose sur trois piliers principaux : donner la parole aux citoyens, coordonner les efforts de la société civile, et influencer les décisions politiques pour un avenir plus juste et inclusif.
Donner la parole aux Citoyens
Nous offrons une plateforme où chaque citoyen peut exprimer ses idées et préoccupations. En facilitant l’expression citoyenne, nous nous assurons que les propositions et les voix de la société civile sont entendues et prises en compte dans le débat public. Que ce soit à travers des forums de discussion, des sondages ou des ateliers participatifs, nous valorisons et amplifions la diversité des opinions.
Coordonner les efforts de la Société Civile
L’union fait la force. C’est pourquoi Ideal Citoyens s’engage à réunir les différentes organisations et acteurs de la société civile autour de causes communes. En travaillant ensemble, nous maximisons notre impact et renforçons notre capacité à influencer les décideurs. Nos initiatives de coordination incluent des coalitions thématiques, des groupes de travail et des campagnes communes, visant à harmoniser nos efforts pour un impact plus significatif.
Influencer les décisions politiques
Notre engagement en faveur du changement se traduit par une action constante et ciblée pour influencer les politiques publiques. Grâce à des tribunes, des rapports, des rencontres avec les décideurs et des campagnes de sensibilisation, nous portons les propositions citoyennes au cœur du processus décisionnel. Nous nous efforçons de transformer les idées en actions concrètes, en veillant à ce que les politiques adoptées reflètent les besoins et les aspirations des citoyens.
Nos Tribunes
Les tribunes sont un élément central de notre stratégie de plaidoyer. Elles permettent de mettre en lumière des problématiques clés et de proposer des solutions concrètes.
Une citoyenneté effective dans une France accessible: 20 ans après
l’adoption de la Loi, les personnes handicapées attendent encore
Le 11 février 2025 marquera le 20ème anniversaire de la loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées», un texte essentiel qui a posé les bases d’une société plus inclusive en France. À cette occasion, Idéal Citoyens, Les Papillons de Jour et Handicap, République et Société, à l’INJA propose de de dresser le bilan, d’apporter des réponses aux difficultés qui perdurent. Si des avancées indéniables ont été réalisées, nous sommes très loin des objectifs ambitieux que nous nous étions fixés. 12 millions de nos concitoyens sont aujourd’hui en situation de handicap soit 1 sur 6, parmi elles, 80% sont invisibles. Ils sont pourtant notre collègue, notre voisin ou l’un de nos proches. Ils sont accompagnés par 9 millions d’aidants au quotidien. Demain dans un contexte de vieillissement de la populations ils seront bien plus nombreux
Lire la Tribune
Citoyenneté des femmes dans le monde :
un combat au péril du “backlash”
Ideal Citoyens rend hommage aux combattants de la démocratie et singulièrement à ses « combattantes ».
Car s’il y a une variable commune à la citoyenneté des femmes à travers le monde… C’est que, loin d’être une évidence, cela reste un combat. L’accès aux droits civiques des femmes a progressé dans l’histoire et continue d’évoluer d’un pays à l’autre, mais la reconnaissance de la citoyenneté des femmes dans de nombreux pays, et à commencer par la France, ne s’est pas faite sans lutte. Avant l’obtention du droit de vote, les suffragettes Françaises se sont mobilisées durant près de 150 ans pour que ce droit civique et politique soit considéré comme allant de soi en 1944. Et pourtant 79 ans après l’obtention du droit de vote, les françaises continuent à se battre, elles-aussi, pour obtenir et préserver leurs droits ainsi qu’un égal accès à la vie politique et sociale.
Pourquoi l’expression “combattante de la démocratie” a-t-elle été choisie pour accueillir à Marseille, ville singulièrement ouverte sur le monde, des citoyennes asiatiques, africaines ou encore européennes dont l’action est remarquable ? Tout simplement, parce que le combat pour les droits des femmes est encore bien loin d’être gagné. En 2023, dans certaines parties du monde, une grande partie des femmes restent exclues du droit de vote ainsi que des autres droits civils et politiques.
L’obtention des droits civiques, aussi aberrant soit-il, reste en effet, pour les femmes un processus socio-historique récent et la lutte pour l’égalité entre les sexes est encore et plus que jamais d’actualité dans les principaux domaines constitutifs de la citoyenneté des femmes. Dans de nombreux pays, elles restent privées de leurs droits les plus fondamentaux, tels que le droit à l’éducation, le droit de travailler, d’ouvrir un compte bancaire ou encore le droit de décider librement de leur vie. Dans d’autres États, bien qu’elles aient obtenu des droits formels, elles font encore face à des obstacles et des discriminations quotidiennes, comme les inégalités salariales ou les violences sexistes ou physiques. Partout, les acquis ne sont jamais éternels et les avancées sociales en matière d’égalité et de droits des femmes sont régulièrement remises en cause.
Il y a eu aussi, c’est indéniable, des avancées, des décisions dans le bon sens. Cependant, les récentes mobilisations populaires en Pologne et aux États-Unis pour défendre le droit à l’avortement nous ont alerté sur la nécessité de rester vigilants face à des orientations politiques n’allant pas dans le sens du progrès et de la justice. Car la lutte ne suffit pas toujours et les conquêtes et avancées pour les femmes sont souvent de courte durée.
On observe, à ce titre, d’inquiétantes dynamiques mondiales de « backlash » : de l’interdiction d’accéder aux écoles en Afghanistan ainsi que récemment de l’empoisonnement des écolières en Iran à l’annulation de l’arrêt Roe vs Wade sur le droit à l’avortement aux États-Unis. C’est d’ailleurs en réponse à l’annulation de cet arrêt que des mobilisations ont eu lieu en France et que le droit à l’avortement est en voie d’être inscrit dans la constitution par les parlementaires français comme un droit inaliénable.
La défense des droits des femmes et leur promotion passent par un combat social et politique visant à modifier les référentiels dominants. Il y a dans les discours et les représentations de la femme dans nos sociétés, de la violence et de l’injustice que nous devons combattre. Il est à cet égard illusoire et parfaitement inexact de croire que la pensée rétrograde ne concernerait pas toutes les sociétés, y compris les démocraties.
C’est notre engagement au quotidien pour faire évoluer les réalités et bâtir une société plus juste et plus égalitaire qui permettra de transformer les représentations sociales et culturelles à l’origine, chaque jour, des violences faites aux femmes à travers le monde.
La défense et la promotion du droit des femmes est donc l’affaire de toutes et tous. Si la mobilisation de personnalités publiques est essentielle pour donner de la force aux revendications, ce sont les gestes du quotidien qui feront évoluer les mentalités. Chaque citoyen, à son niveau, peut et doit être acteur de ce changement. C’est la conviction que nous partageons au sein du G500 en plaçant la participation citoyenne au centre de nos actions. À l’heure où la démocratie ne progresse plus dans le monde, la conquête des droits civiques et politiques pour les femmes est un impératif universel.
En ce 8 mars, journée internationale pour les droits des femmes, c’est l’engagement pris par les acteurs du G500 en mettant à l’honneur les combattantes de la démocratie par la présence à Marseille, le 8 juin, de représentantes iraniennes, birmanes, tunisiennes, ukrainiennes, notamment… pour la deuxième édition du Sommet Citoyen.
Les premiers signataires
Aurélie Gros, Arnaud Chiche, Katia Dayan, Cecile de Menibus, Anne-Sophie Bajon, Stéphanie Fugain, Fanette Bardin, Stéphane Pellet, Élisabeth Guigou, Jeanne Baron, Gilles Mentré, Zeina Trad, Jérome Pauzat, Annie Levy–Mozziconacci, Raphaëlle Duchemin, Pierrick Courilleau, Caroline Pilastre, Chantal Birman, Michel Bisson, Brigitte Vermillet, Francis Chouat, Christel Baldet, François Romaneix, Anne Lauseig, Christophe Korell, Isabelle Andrieu, Alexandre Pastor, Cyril Di Palma, Abdel-Aziz Naga, Adeline Herdier, Agnes Lajugie, Ahamada Sadji, Aicha Hamdi, Juliette Meadel, Aimé Beraud, Akram el’Khazen, Marie-Laure Robineau, Alain Bertrand, Alain Maline, Albane Faurès Fustel De Coulanges, Alexandra Chabe, Alexandra Martin, Alexandra Pendilhe, Alexandra Lavaud, Alyat Frantz, Amale Khlat, Amélie Mauris, Anaelle Jouaux, Anaïs Cotten, Anissa Cheurfa, Anne Bourgeois, Anne Dubois, Anne Laure Adams, Annie Chapelier, Arlette Tramblay, Asma Freiha, Aude Torquato Le Moigne, Audrey Baskovec, Aurore Hiebel, Axelle Utzschneider, Baptiste Ollivon, Betty el’Khazen, Bruno Marserou, Capucine Lemaire, Capucine Fauquembergue, Catherine Couffin, Catherine Aymard, Cecile Rouyer, Celia Haspot, Célia Benghozi, Celine Dezes, Christel Marcy, Christelle Pierrot, Christelle Mulas, Christian Conil, Christiane Jeaud, Christophe Hannedouche, Claire Dulu, Dali Matiyeva, Danielle Mazin, Delfin Tosun, Delphine Berger, Delphine Delabroise, Dina Mendes, Dorian Dreuil, Dorine Truteau, Éléonore Berthe, Emilie Georges, Emmanuel Aragon, Emmanuel Mercier, Eric Fievet, Eric Boisteau, Eva Simeon, Évelyne Coens, Fanny Chiche, Farid Trad, Fayza el Khazen, Ferial Zerguit, Florence Dauchez, Florence Rollot, Florence Moncorger, Franck Devillon, Francois Gros, Françoise Hamon, Gabriel Lascu, Genevieve Dorvaux, Gérard Christian Hennenfent, Gilbert Di nino, Gilles Martin, Gisèle Janin, Guénola Restier, Haidar Hamid, Hamama Bourabaa, Henriette Chardak, Huguette Chabriat, Isabelle Lacombled, Isabelle Sorini, Issam Freiha, Jean Pagès, Jenny Khoury, Jonquille Wang, Julia Brenot, Julien Ostini, Laetitia Pericaud, Laure Naury, Laurence Occhipinti, Laurent Chouette, Laurent Sebag, Laurent Bessing, Laurent Graire, Lily-france Imbert-gros, Lionel Vasly, Livane Marcela, Kady Yameogo, Luc Vidal, Lucie Bailly, Ludovic Deblois, Lynda Ait Mesghat, Maëlle Vermesse, Mafi Soumahoro, Magali Matuz, Maia Kerchache, Marc Guerton, Marc Melman, Margaux Berneron, Margaux Adams, Maria Machado, Mariapia De vivo, Marie Munzer, Marie Maloche, Marie Geneviève Pontus, Marie-Claude Magharian, Marie-Pierre Arnould, Marielle Bastien, Martin Chalumeau, Martine Scharre, Marvin Obame Ondo, Maryline Blanc, Melanie Nowak, Mickaël Lamont Chabot, Mona Assouad, Monique Chevalier, Morgane Berger-Bidaud, Moustapha Bakayoko, Myriam Moro, Natacha Breard, Nathalie Cougny, Nathalie Poirier, Nestor Mercado, Nicolas Jouanin, Noémie Aznar-Sanz, Okasi Okomo, Olivia Ferry, Orlic Denise, Patricia Marserou, Pauline Mazin, Philippe Bouriachi, Philippe Bellot, Pierre Mulas, Rachida Ferhat, Regine Jullier, Reine-Denise Okoula, Richard Lavaud, Rodolphe Pesce, Said Ouichou, Salim Trad, Samuel Mercer, Samuel Gros, Sandra Belibi Mbassi, Sigrid Foulcher, Silia Belamri, Slim Bekhti, Sofia Essakalli, Sofiane Seridji, Sophian Hamdi, Sophie Joppin, Soraya Seridji, Stéphane Grangier De La Marinier, Stephanie Perrard, Stephanie Atger, Sydney Wheeler, Sylvie Lespagne, Sylvie Crenon, Tania Hammouche, Thierry Mauvoisin, Thierry Fréret, Thomas Brosset, Trystan Jarry, Valerie Kotowski, Veronique Eoche–Duval, Vincent Jeanbrun, Will Koko, William Dancoisne, Yamna Seridji, Yannick Kouakou, Yasmina Skaff, Yousra Sadellah, Youssef Khlat, Adélaïde Moncomble, Beatrice Durdilly, Lionel Cecilio, Florian Borba Da Costa, Ghita Ziani, Marco Tortorici, Alain Douté, Marilyne Bichel, Victoria Madziel, Matthieu Poupon, Julien Seban, Stephanie Lievin, Nawelle Seridji, Kenza Madani, Farida Fernana, Marie Gorzelany, Chloé Delaroche, Patricia Collaro, Michelle Collaro, Enzo Ridel, Sylvie Anne Bubendorff Kelbert Marie Legendre, Mathis Sebban, Mickael Théaude, Caroline Charmillon, Marie-Céline Blanes, Bernard Poilpre, Joséphine Sevrin-baldet, Alicia Gaubert, Magali Demercastel, Angelique Nakhleh, Natacha Liege, Véronique Poilpré, Olivier Gateau, Fabienne Ruault, Alban Bakary, Philippe Rio, Marie Pernet, Virginie Lemiale, Aurélie Benichou, Brice De Vaulx, Constant Schneider, Alison Zambrosio, Myriam Salé, Elzara Gadjiyeva, Ludovic Odrat, Barbara Clainquart, Gabriella Bodianu, Karl Dirat, Gladys Sebag, Léa De Angeli, Scott Lagneau, Caroline Attal, Soraya Khediri, Yohann Morel, Marie-Christine Cazier, Anna Triolo, Rebecca Sebag, Sylvie Derobert, Françoise Monard, Mathilde Comor, Marie Rossignol, Patrick Karam, Romain Bartier, Karl Demercastel, Mathilde Houzé, Genevieve Crousse, Mehdi Namoune, Rébécca Agurto-Lévy, Gwladys Gauthier, Nicolas Hélène, Céline Michard, Frédérique Garbet, Hannah Sebag, Anaïs Letangre, Irène Peucelle, Annick Benchetrit, Pascaline Vandenheede, Marius Sevrin-Baldet, Christiane Jeaud, Pila Leroy, Melvin Sollier, Vincent Caporali, Svélana Baude, Karim Seridji, Sandrine Champion Ranner, Manon Colas, Sylvie Carteyron, Lucy Raphalte, Laure Vincent, Marie-Pierre Bouysse, Patricia Jouanne, Elona Baude, Emilien Baude, Gilles Baude, Emmanuelle Guillou, Blandine Martinoli, Michelle Livet, Stephane Hamel, Jean Philippe Lauriol, Patricia Olive, Valérie Bouchard, Christel Mathieu, Francois Gillard, Laurie Genoud, Jean-Marc Dellatorre, Charlotte Gauthier, Marion Belorgey, Josef Raad, Lilia Mostefaoui, Brigitte Benghozi Bardot, Elisabeth Fournier, Rabha Keltoumi, Marielle Bourgeois, Alizée Figaro, Ibrahim Ben Abdallah, Lucile Hamel, Eric Peuple, Charline De Rosa, Mariama Injai, Grégory Wilhelmy, Faustine Maurel, Chantal Deshayes, Mathieu Cambres, Celia Guillon, Franck Meunier, Grégory Fuster, Nathalie Louvet, Valérie George, Mathieu Noye, Yan Heuzé, Imed Ben Rhouma, Marwqnn Ben Rhouma, Sophie Pruvost, Quentin Boyer, Iness Ben Rhouma, Anthony Strenna, Gregory Marchesini, Pierre Roques, Garance Demercastel, Clémentine Reverier, Laurence Barthélémy, Philippe Brun, Jessica Massebieau, Zoukhra Oumarov, Maneli Mirkhan, Jean-Marc Moryousef, Laurianne Lugrin, Sylvain Loyer, Clara Acquaviva…
Handicap, portons l’ambition d’une france humaniste, solidaire et accessible
Il y a 18 ans, jour pour jour, fut promulguée la dernière grande loi relative au handicap en France. Elle consacrait plusieurs principes fondamentaux : une définition claire de la notion de handicap, la reconnaissance d’une nécessaire compensation de celui-ci, le droit à la scolarisation, la création d’un guichet unique, au travers des maisons départementales des personnes handicapées.
Des progrès ont été accomplis, le taux d’emploi des personnes handicapées progresse, l’accessibilité également. Pourtant, 18 ans plus tard, le compte n’y est pas, près d’un établissement recevant du public sur 2 n’est pas accessible, nos infrastructures de transport le sont encore moins. Les bases posées en 2005 nécessitent d’être consolidées. Après une crise sanitaire sans précédent, qui a fragilisé comme jamais la place des personnes handicapées dans la société française, il est urgent d’agir.
Assurer l’éducation républicaine pour tous
Porter une ambition humaniste, progressiste à l’égard de nos concitoyens en situation de handicap suppose de s’attaquer aux inégalités par la racine. La première d’entre elle est éducative. Nous devons impérativement porter d’ici 2030 l’ambition du baccalauréat et de l’accès aux études supérieures pour tous.
L’école inclusive construite lors du précédent quinquennat est un échec, l’inclusion fait peser sur les personnes handicapées une injonction de surcompensation du handicap. Relever ce défi de l’émancipation passe nécessairement par la scolarisation à temps plein de l’ensemble des élèves en situation de handicap.
Afin d’y parvenir, il est nécessaire de déployer dans tous les territoires de la République des structures composées d’établissements scolaires, de centres de rééducation complets, et d’internat pour proposer un accompagnement global. L’EREA Toulouse-Lautrec récemment mis en lumière dans une série par TF1 en l’exemple. Par ailleurs, les ergothérapeutes et psychomotriciens libéraux, partenaires essentiels à l’insertion au quotidien, ne sont pas pris en charge par l’assurance-maladie. À la fracture territoriale, s’ajoute ainsi une fracture financière pesant sur les familles. Famille dont l’un des parents est souvent
contraint de cesser totalement ou partiellement son activité professionnelle pour accompagner son enfant.
Repenser notre rapport à l’emploi
Le handicap ne doit pas être une charge pour nos entreprises, mais une valeur ajoutée, une expertise complémentaire. Nous devons tendre vers le reste à charge zéro pour la compensation et l’aménagement des postes en entreprise. Les enquêtes de l’AGEFIPH démontrent l’importance du travail dans le lien social des personnes handicapées, nous proposons la création du temps partiel thérapeutique de longue durée pour concilier préservation de la santé et emploi.
Il est impératif de revoir et adapté l’offre de formation tout au long de la vie à destination des personnes porteuses d’un handicap visible ou invisible. N’importe lequel de nos concitoyens victimes de cette inégalité de destin doit pouvoir se reconvertir y compris sur des postes de cadre supérieur.
Porter l’ambition de l’accessibilité universelle
Un établissement recevant du public sur 2 est accessible, 3 % des lignes de métro francilien sont accessibles.
La France, par son manque d’accessibilité, sera la risée de la planète, lors des jeux paralympiques de 2024. Nous devons changer de paradigme : passer d’une accessibilité palliative aux principes de conception universelle permettant à chaque citoyen, quel que soit sa condition, de trouver sa place dans notre société sans discrimination.
Les fonds territoriaux d’accessibilité, proposés pendant la campagne présidentielle, ne sont pas opérationnels. L’accessibilité est un vecteur d’opportunité pour nos territoires, une réponse impérative face au vieillissement de notre population. Nous proposons à la place de ces fonds, la création d’un crédit d’impôt d’accessibilité pour rendre accessible l’ensemble des commerces d’établissement public de proximité. Les travaux seraient ainsi déduits de l’impôt payé par nos PME et artisans. La possibilité d’y associer un dispositif de prêt à taux zéro garanti par l’État inciterait d’avantage les acteurs à rendre réellement accessibles nos territoires. Le numérique ne doit pas être le parent pauvre de l’accessibilité. Il est à la fois vecteur d’opportunités grâce à de nombreuses innovations mais aussi de fractures. Lors du précédent quinquennat un objectif d’accessibilité des démarches les plus utilisées par les français a été mis en oeuvre. L’agenda d’accessibilité numérique de l’État demeure insuffisamment ambitieux. Fixons-nous, l’objectif d’une accessibilité totale d’ici 2025 de l’ensemble des sites internet et applicatifs de l’État.
Garantir la santé et l’autonomie pour tous
La santé notre bien le plus précieux. L’accès aux soins est devenu l’une des inégalités les pires qui soient. Cette inégalité s’aggrave en cas de handicap par manque d’accessibilité des cabinets médicaux. Il est nécessaire de prévenir la perte d’autonomie liée à l’âge, l’évolution du handicap tout au long de la vie.
Préserver l’autonomie, c’est soulager les aidants et auxiliaires de vie. Cela passe par la création dans chaque région d’unités hospitalières de prise en charge du handicap dans
toutes ses composantes. Nous devons, reconstruire nos capacités hospitalières en rééducation fonctionnelle. Cela permettra de répondre à 2 défis.
L’autonomie ne se décrète pas, elle se conquiert.
Construire notre indépendance industrielle.
La majorité des aides techniques prises en charge par l’assurance maladie sont produites hors de l’Union européenne. La pandémie de COVID 19 a aggravé les difficultés d’approvisionnement Nous ne pouvons nous résigner face à ce constat. Il devient impératif de faire évoluer les financements de celle-ci en accordant un financement bonifié par l’assurance sur les aides techniques produites dans l’UE. Le territoire Paris-Saclay, par son écosystème dédié à la recherche et, son outil de pré-industrialisation « Paris Saclay
hardware accelerator » possède tous les atout pour cela.
Tous ces éléments tracent le chemin d’une ambition humaniste et solidaire, à même de résorber, une part des fractures de notre pays. Nous acteurs de la société civile, et élus, appelons à ce que cette vision, trouve, 18 ans après le chantier présidentiel de Jacques Chirac, une traduction législative, réglementaire concrète et rapide sous l’impulsion conjointe de la société civile, des parlementaires et des élus locaux.
Signataires :
Pierrick COURILLEAU, Président Handicap République et Société, conseiller municipal
d’Orsay ; Aurélie Gros, Maire du Coudray-Montceaux, Conseillère régionale IDF, Présidente de La France Vraiment ; Arnaud CHICHE Président Collectif Santé en Danger ; Jérôme Pauzat Président A.M.O.U.R de la Justice ; Annie Levy Mozziconacci, Médecin généticienne, Présidente Innovons pour Marseille Méditerranée ; Katia DAYAN, Présidente Les Papillons de jour ; Anne LAUSEIG, Collectif National La Force Invisible Des Aides à Domicile ; Stéphane PELLET, Inspecteur Général, Ancien conseiller ministériel ; Caroline
PILASTRE, secrétaire générale Handicap République et Société ; Gilles MENTRÉ, Maire adjoint du 16ème arrondissement de Paris, Conseiller métropolitain du Grand Paris ; Christel BALDET infirmière anesthésiste ; Anne-Marie PINSOLLE secrétaire générale adjointe Handicap République et Société ; Christine DUPUY contrôleur des finances publiques, trésorière Handicap République et Société ; Stéphanie BISCHOFF, Handicap République et Société ; Jérôme ROUSSEAU, Président NOVOSPORT ; Isabelle ANDRIEU, Présidente Créer ton Avenir ; Sofiane SERIDJI, Maire Adjoint à Ris-Orangis ;
Audrey BASKOVEC, infirmière, trésorière Collectif santé en danger ;
Devenons acteur de notre citoyenneté
La démocratie repose sur le principe suivant : le pouvoir appartient au peuple. Un principe fondateur qui rappelle la place centrale que devraient occuper les citoyens dans le fonctionnement et l’organisation de nos sociétés démocratiques. La société civile est une source d’innovation, de résilience qui doit inspirer et guider l’action publique. Elle ne peut être infantilisée, ignorée et marginalisée.
Le monde dans lequel nous vivons est marqué par des crises récurrentes et des incertitudes génératrices d’inquiétudes pour les citoyens. Laïcité, justice, pouvoir d’achat, insécurité sociale et alimentaire, déserts médicaux, crises économiques et défis environnementaux… autant de craintes et d’inquiétudes qui devraient alerter les décideurs et favoriser la mise en place de politiques et d’actions concrètes.
Notre République repose sur 3 piliers fondamentaux que sont le vote, le respect de la loi et le consentement à l’impôt. Ce modèle démocratique français reste une référence dans le monde, il est toutefois important de continuer à l’améliorer pour répondre efficacement aux besoins de nos concitoyens.
Il est en effet préoccupant de voir que l’abstention lors des élections et le manque d’intérêt pour la politique augmentent chez les français. Cela est révélateur de la nécessité de renforcer la participation citoyenne et d’améliorer la communication entre les décideurs publics et les citoyens. Il est également primordial de faire en sorte que les institutions publiques soient plus efficaces dans leur action pour répondre aux besoins de la
population.
Notre pays est confronté à tant de défis qu’il est aujourd’hui crucial de redonner la parole aux citoyens tout en trouvant les moyens de les impliquer dans les processus décisionnels. C’est l’ambition que nous portons. Depuis 2016, nous oeuvrons ensemble, au-delà de toute appartenance partisane, à la construction et à la structuration d’une initiative citoyenne innovante, fédératrice et source de progrès démocratique.
L’initiative portée par le #G500, c’est plusieurs centaines d’acteurs associatifs, qui se sont investis et engagés pour organiser un Sommet Citoyen. Des femmes et des hommes mobilisés pour repenser notre système démocratique et porter la voix de la société civile à tous les niveaux et dans toutes ses composantes.
Le Sommet Citoyen part du terrain en associant tous les maillons de la société civile pour impulser une nouvelle dynamique. Les citoyens, eux, de par leur connaissance des territoires, sont capables d’identifier des problèmes que les pouvoirs publics ne parviennent pas à déceler. A titre d’exemple, la question du Handicap, qui concerne 12
millions de nos concitoyens, est un enjeu crucial insuffisamment pris en compte. Il sera au coeur du Sommet Citoyen, au même titre que celui des nouveaux droits pour la jeunesse.
En somme, il s’agit d’un mouvement constructif et progressiste qui vise à rassembler la société pour faire émerger des idées innovantes en vue de répondre aux défis de notre époque.
Forts du succès rencontré l’année dernière lors du 1er Sommet Citoyen organisé à Marseille, nous avons décidé de réitérer l’événement, avec la deuxième édition qui se tiendra les 8, 9 et 10 juin à Marseille, elle sera portée par une mobilisation citoyenne de plus en plus forte, de bien plus grande ampleur.
Rejoignez-nous et devenez acteur de votre citoyenneté pour que tous ensemble, nous replacions le citoyen au coeur des décisions qui guideront notre pays. Loin d’être des spectateurs, les Français doivent être les acteurs du changement, nous en sommes.
Signataires :
La France Vraiment ; Démocratie ouverte ; Collectif Santé en danger ; Innover pour Marseille Méditerranée ; Handicap République et Société ; Les Papillons de jour ; Amour de la Justice ; Electis ; Collectifd’aide à domicile ; Agora des Citoyens de la Police et la Justice
Une convention citoyenne sur la démocratie permettrait de réformer notre Constitution et d’inventer une démocratie plus participative
En plaçant chacun d’entre nous au cœur de la décision politique, nous construirons une société plus juste, plus solidaire, inclusive et pacifique, pleinement responsable vis-à-vis de la planète et des générations à venir, explique un collectif dans une tribune au « Monde »
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Pour un ministère des citoyens », par Aurélie Gros
Le Nouvel Obs, 31 mai 2022
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Aurélie Gros : «L’ascenseur culturel est en panne»
Le Parisien, 18 novembre 2018
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«Sans concertation, la gestion de la crise du Covid ne passe plus…»
Dans une tribune au Parisien – Aujourd’hui en France, des élus locaux et des professionnels de santé demandent au gouvernement davantage de dialogue pour faire accepter à la population les mesures de restrictions sanitaires face à la pandémie. Le Parisien, 4 octobre 2020
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Réforme des institutions : «Messieurs les présidents, les citoyens vous attendent !»
« Il serait temps de donner un début de visibilité », demande Aurélie Gros, présidente de La France Vraiment, dans une tribune au Parisien-Aujourd’hui en France. Le Parisien, 6 octobre 2019
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TRIBUNE. « Le droit de vote à 16 ans est une urgence démocratique »
Le Nouvel Obs Parisien, 1er octobre 2020
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Handicap, portons l’ambition d’une france humaniste, solidaire et accessible
Il y a 18 ans, jour pour jour, fut promulguée la dernière grande loi relative au handicap en France. Elle consacrait plusieurs principes fondamentaux : une définition claire de la notion de handicap, la reconnaissance d’une nécessaire compensation de celui-ci, le droit à la scolarisation, la création d’un guichet unique, au travers des maisons départementales des personnes handicapées.
Des progrès ont été accomplis, le taux d’emploi des personnes handicapées progresse, l’accessibilité également. Pourtant, 18 ans plus tard, le compte n’y est pas, près d’un établissement recevant du public sur 2 n’est pas accessible, nos infrastructures de transport le sont encore moins. Les bases posées en 2005 nécessitent d’être consolidées. Après une crise sanitaire sans précédent, qui a fragilisé comme jamais la place des personnes handicapées dans la société française, il est urgent d’agir.
Assurer l’éducation républicaine pour tous
Porter une ambition humaniste, progressiste à l’égard de nos concitoyens en situation de handicap suppose de s’attaquer aux inégalités par la racine. La première d’entre elle est éducative. Nous devons impérativement porter d’ici 2030 l’ambition du baccalauréat et de l’accès aux études supérieures pour tous.
L’école inclusive construite lors du précédent quinquennat est un échec, l’inclusion fait peser sur les personnes handicapées une injonction de surcompensation du handicap. Relever ce défi de l’émancipation passe nécessairement par la scolarisation à temps plein de l’ensemble des élèves en situation de handicap.
Afin d’y parvenir, il est nécessaire de déployer dans tous les territoires de la République des structures composées d’établissements scolaires, de centres de rééducation complets, et d’internat pour proposer un accompagnement global. L’EREA Toulouse-Lautrec récemment mis en lumière dans une série par TF1 en l’exemple. Par ailleurs, les ergothérapeutes et psychomotriciens libéraux, partenaires essentiels à l’insertion au quotidien, ne sont pas pris en charge par l’assurance-maladie. À la fracture territoriale, s’ajoute ainsi une fracture financière pesant sur les familles. Famille dont l’un des parents est souvent
contraint de cesser totalement ou partiellement son activité professionnelle pour accompagner son enfant.
Repenser notre rapport à l’emploi
Le handicap ne doit pas être une charge pour nos entreprises, mais une valeur ajoutée, une expertise complémentaire. Nous devons tendre vers le reste à charge zéro pour la compensation et l’aménagement des postes en entreprise. Les enquêtes de l’AGEFIPH démontrent l’importance du travail dans le lien social des personnes handicapées, nous proposons la création du temps partiel thérapeutique de longue durée pour concilier préservation de la santé et emploi.
Il est impératif de revoir et adapté l’offre de formation tout au long de la vie à destination des personnes porteuses d’un handicap visible ou invisible. N’importe lequel de nos concitoyens victimes de cette inégalité de destin doit pouvoir se reconvertir y compris sur des postes de cadre supérieur.
Porter l’ambition de l’accessibilité universelle
Un établissement recevant du public sur 2 est accessible, 3 % des lignes de métro francilien sont accessibles.
La France, par son manque d’accessibilité, sera la risée de la planète, lors des jeux paralympiques de 2024. Nous devons changer de paradigme : passer d’une accessibilité palliative aux principes de conception universelle permettant à chaque citoyen, quel que soit sa condition, de trouver sa place dans notre société sans discrimination.
Les fonds territoriaux d’accessibilité, proposés pendant la campagne présidentielle, ne sont pas opérationnels. L’accessibilité est un vecteur d’opportunité pour nos territoires, une réponse impérative face au vieillissement de notre population. Nous proposons à la place de ces fonds, la création d’un crédit d’impôt d’accessibilité pour rendre accessible l’ensemble des commerces d’établissement public de proximité. Les travaux seraient ainsi déduits de l’impôt payé par nos PME et artisans. La possibilité d’y associer un dispositif de prêt à taux zéro garanti par l’État inciterait d’avantage les acteurs à rendre réellement accessibles nos territoires. Le numérique ne doit pas être le parent pauvre de l’accessibilité. Il est à la fois vecteur d’opportunités grâce à de nombreuses innovations mais aussi de fractures. Lors du précédent quinquennat un objectif d’accessibilité des démarches les plus utilisées par les français a été mis en oeuvre. L’agenda d’accessibilité numérique de l’État demeure insuffisamment ambitieux. Fixons-nous, l’objectif d’une accessibilité totale d’ici 2025 de l’ensemble des sites internet et applicatifs de l’État.
Garantir la santé et l’autonomie pour tous
La santé notre bien le plus précieux. L’accès aux soins est devenu l’une des inégalités les pires qui soient. Cette inégalité s’aggrave en cas de handicap par manque d’accessibilité des cabinets médicaux. Il est nécessaire de prévenir la perte d’autonomie liée à l’âge, l’évolution du handicap tout au long de la vie.
Préserver l’autonomie, c’est soulager les aidants et auxiliaires de vie. Cela passe par la création dans chaque région d’unités hospitalières de prise en charge du handicap dans
toutes ses composantes. Nous devons, reconstruire nos capacités hospitalières en rééducation fonctionnelle. Cela permettra de répondre à 2 défis.
L’autonomie ne se décrète pas, elle se conquiert.
Construire notre indépendance industrielle.
La majorité des aides techniques prises en charge par l’assurance maladie sont produites hors de l’Union européenne. La pandémie de COVID 19 a aggravé les difficultés d’approvisionnement Nous ne pouvons nous résigner face à ce constat. Il devient impératif de faire évoluer les financements de celle-ci en accordant un financement bonifié par l’assurance sur les aides techniques produites dans l’UE. Le territoire Paris-Saclay, par son écosystème dédié à la recherche et, son outil de pré-industrialisation « Paris Saclay
hardware accelerator » possède tous les atout pour cela.
Tous ces éléments tracent le chemin d’une ambition humaniste et solidaire, à même de résorber, une part des fractures de notre pays. Nous acteurs de la société civile, et élus, appelons à ce que cette vision, trouve, 18 ans après le chantier présidentiel de Jacques Chirac, une traduction législative, réglementaire concrète et rapide sous l’impulsion conjointe de la société civile, des parlementaires et des élus locaux.
Signataires :
Pierrick COURILLEAU, Président Handicap République et Société, conseiller municipal
d’Orsay ; Aurélie Gros, Maire du Coudray-Montceaux, Conseillère régionale IDF, Présidente de La France Vraiment ; Arnaud CHICHE Président Collectif Santé en Danger ; Jérôme Pauzat Président A.M.O.U.R de la Justice ; Annie Levy Mozziconacci, Médecin généticienne, Présidente Innovons pour Marseille Méditerranée ; Katia DAYAN, Présidente Les Papillons de jour ; Anne LAUSEIG, Collectif National La Force Invisible Des Aides à Domicile ; Stéphane PELLET, Inspecteur Général, Ancien conseiller ministériel ; Caroline
PILASTRE, secrétaire générale Handicap République et Société ; Gilles MENTRÉ, Maire adjoint du 16ème arrondissement de Paris, Conseiller métropolitain du Grand Paris ; Christel BALDET infirmière anesthésiste ; Anne-Marie PINSOLLE secrétaire générale adjointe Handicap République et Société ; Christine DUPUY contrôleur des finances publiques, trésorière Handicap République et Société ; Stéphanie BISCHOFF, Handicap République et Société ; Jérôme ROUSSEAU, Président NOVOSPORT ; Isabelle ANDRIEU, Présidente Créer ton Avenir ; Sofiane SERIDJI, Maire Adjoint à Ris-Orangis ;
Audrey BASKOVEC, infirmière, trésorière Collectif santé en danger ;
Devenons acteur de notre citoyenneté
La démocratie repose sur le principe suivant : le pouvoir appartient au peuple. Un principe fondateur qui rappelle la place centrale que devraient occuper les citoyens dans le fonctionnement et l’organisation de nos sociétés démocratiques. La société civile est une source d’innovation, de résilience qui doit inspirer et guider l’action publique. Elle ne peut être infantilisée, ignorée et marginalisée.
Le monde dans lequel nous vivons est marqué par des crises récurrentes et des incertitudes génératrices d’inquiétudes pour les citoyens. Laïcité, justice, pouvoir d’achat, insécurité sociale et alimentaire, déserts médicaux, crises économiques et défis environnementaux… autant de craintes et d’inquiétudes qui devraient alerter les décideurs et favoriser la mise en place de politiques et d’actions concrètes.
Notre République repose sur 3 piliers fondamentaux que sont le vote, le respect de la loi et le consentement à l’impôt. Ce modèle démocratique français reste une référence dans le monde, il est toutefois important de continuer à l’améliorer pour répondre efficacement aux besoins de nos concitoyens.
Il est en effet préoccupant de voir que l’abstention lors des élections et le manque d’intérêt pour la politique augmentent chez les français. Cela est révélateur de la nécessité de renforcer la participation citoyenne et d’améliorer la communication entre les décideurs publics et les citoyens. Il est également primordial de faire en sorte que les institutions publiques soient plus efficaces dans leur action pour répondre aux besoins de la
population.
Notre pays est confronté à tant de défis qu’il est aujourd’hui crucial de redonner la parole aux citoyens tout en trouvant les moyens de les impliquer dans les processus décisionnels. C’est l’ambition que nous portons. Depuis 2016, nous oeuvrons ensemble, au-delà de toute appartenance partisane, à la construction et à la structuration d’une initiative citoyenne innovante, fédératrice et source de progrès démocratique.
L’initiative portée par le #G500, c’est plusieurs centaines d’acteurs associatifs, qui se sont investis et engagés pour organiser un Sommet Citoyen. Des femmes et des hommes mobilisés pour repenser notre système démocratique et porter la voix de la société civile à tous les niveaux et dans toutes ses composantes.
Le Sommet Citoyen part du terrain en associant tous les maillons de la société civile pour impulser une nouvelle dynamique. Les citoyens, eux, de par leur connaissance des territoires, sont capables d’identifier des problèmes que les pouvoirs publics ne parviennent pas à déceler. A titre d’exemple, la question du Handicap, qui concerne 12
millions de nos concitoyens, est un enjeu crucial insuffisamment pris en compte. Il sera au coeur du Sommet Citoyen, au même titre que celui des nouveaux droits pour la jeunesse.
En somme, il s’agit d’un mouvement constructif et progressiste qui vise à rassembler la société pour faire émerger des idées innovantes en vue de répondre aux défis de notre époque.
Forts du succès rencontré l’année dernière lors du 1er Sommet Citoyen organisé à Marseille, nous avons décidé de réitérer l’événement, avec la deuxième édition qui se tiendra les 8, 9 et 10 juin à Marseille, elle sera portée par une mobilisation citoyenne de plus en plus forte, de bien plus grande ampleur.
Rejoignez-nous et devenez acteur de votre citoyenneté pour que tous ensemble, nous replacions le citoyen au coeur des décisions qui guideront notre pays. Loin d’être des spectateurs, les Français doivent être les acteurs du changement, nous en sommes.
Signataires :
La France Vraiment ; Démocratie ouverte ; Collectif Santé en danger ; Innover pour Marseille Méditerranée ; Handicap République et Société ; Les Papillons de jour ; Amour de la Justice ; Electis ; Collectifd’aide à domicile ; Agora des Citoyens de la Police et la Justice
Une convention citoyenne sur la démocratie permettrait de réformer notre Constitution et d’inventer une démocratie plus participative
En plaçant chacun d’entre nous au cœur de la décision politique, nous construirons une société plus juste, plus solidaire, inclusive et pacifique, pleinement responsable vis-à-vis de la planète et des générations à venir, explique un collectif dans une tribune au « Monde »
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Pour un ministère des citoyens », par Aurélie Gros
Le Nouvel Obs, 31 mai 2022
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Aurélie Gros : «L’ascenseur culturel est en panne»
Le Parisien, 18 novembre 2018
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«Sans concertation, la gestion de la crise du Covid ne passe plus…»
Dans une tribune au Parisien – Aujourd’hui en France, des élus locaux et des professionnels de santé demandent au gouvernement davantage de dialogue pour faire accepter à la population les mesures de restrictions sanitaires face à la pandémie. Le Parisien, 4 octobre 2020
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Réforme des institutions : «Messieurs les présidents, les citoyens vous attendent !»
« Il serait temps de donner un début de visibilité », demande Aurélie Gros, présidente de La France Vraiment, dans une tribune au Parisien-Aujourd’hui en France. Le Parisien, 6 octobre 2019
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TRIBUNE. « Le droit de vote à 16 ans est une urgence démocratique »
Le Nouvel Obs Parisien, 1er octobre 2020
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Nos rapports
L’association a déjà produit plusieurs rapports complets, remis aux décideurs jusqu’au plus haut sommet de l’Etat, offrant des analyses détaillées et des recommandations sur divers sujets d’intérêt public, en particulier en matière de Démocratie participative, de Santé, de Handicap, de Culture etc.

